Né avec un besoin débordant de création, Cimon a eu la chance d’être poussé par ses parents vers des études d’art dès que cela fut possible. À l’âge de 13 ans, il intègre l’Institut Saint-Luc de Tournai, où il étudie l’art graphique et le design d’objet avant de s’ouvrir au métier du tatouage, dans lequel il s’investit pendant huit ans. Cependant, il finit par réaliser que ce qui l’anime vraiment, c’est la peinture.
Sa passion pour le graffiti se révèle également vers l’âge de 13 ans, lorsqu’il entre à l’école d’art. Cette passion le pousse à travailler sur les 26 lettres de l’alphabet, à apprendre à les interpréter sous toutes leurs formes, à combiner et assembler les lettres, à les emmêler.
Au fil des années, Cimon s’efforce de développer son style unique, créant des compositions dynamiques et originales. Animé par une vision créative, il cherche à apporter de la couleur et de la vie dans un monde parfois morose, et continue d’explorer constamment de nouvelles idées.
Lassé par les lettres, il se tourne vers les formes géométriques et fait évoluer son travail autour de différentes lignes directrices telles que le volume, l’équilibre et le dynamisme. En jouant avec l’ombre et la lumière, il compose des formes géométriques en leur appliquant l’effet d’optique impossible du triangle de Penrose, créant ainsi des compositions à la fois dynamiques et mystérieuses.
Cimon aime troubler ceux qui regardent ses œuvres, en créant des peintures où les formes se fondent et s’entremêlent, laissant les spectateurs perdre le fil.